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Se Questionner sur Son Parcours


Autour de moi, je vois de plus en plus d’ami.e.s cadres, dirigeant.e.s, collaborateur.rice.s… Bref, des professionnels de tous horizons, qui prennent un temps de pause pour se questionner sur leur parcours.

Même ceux que l’on considère comme ayant « réussi » se retrouvent parfois face à des moments de doute.
Alors, pourquoi est-ce que cette remise en question semble aujourd’hui si commune ?

Photo Of Person's Palm
Et si c’était normal de se poser des questions ?

Nous vivons dans un monde où les cadres, tant personnels que professionnels, évoluent plus vite que les saisons de votre série Netflix préférée. Face à ces incertitudes, il est tout à fait naturel de faire une pause et de réfléchir.

Non, se poser des questions ne veut pas dire que vous avez pris une mauvaise route. Non , vous ne devez pas forcément penser à une reconversion professionnelle ou vous lancer dans un bilan de compétences.
C’est peut être juste votre inconscient qui vous envoie un message pour vous dire qu’il est temps de recalibrer.

Vous êtes là où vous êtes aujourd’hui, et chaque étape de votre parcours vous a apporté quelque chose de précieux. Que ce soit des compétences acquises, des leçons tirées de vos erreurs, ou des succès qui vous ont forgé.e. Tout cela a contribué à faire de vous la personne que vous êtes maintenant.

C’est bon vous avez regardé dans le rétro ? Vous avez à présent une base sur laquelle vous appuyer pour les prochains défis.

La précipitation : votre pire ennemie

Lorsque vous commencez à vous poser des questions sur votre avenir, il peut être tentant de vouloir tout changer d’un coup. 😬

Changer de carrière pour devenir éleveur de lama sur un rooftop à Cancale ? Déménager à l’autre bout du monde pour danser la Carioca?
Pourquoi pas, mais êtes vous vraiment OK avec ça?

La précipitation est rarement une bonne conseillère. Certes, il y a une certaine satisfaction à l’idée de tout envoyer valser, mais prenez le temps de bien réfléchir avant de faire le grand saut.

S’interroger sur soi et sur ses choix demande du temps. C’est un processus en plusieurs étapes, qui passe par une vraie introspection.

Voici quelques questions qui pourraient commencer à ouvrir des pistes :
> Que se passerait-il si vous pouviez transformer votre travail en job « idéal » ?
> Quels seraient les petits détails qui changeraient tout sur votre quotidien pro ?
> Vous rencontrez une autre version de vous dans un univers parallèle, quel conseil lui donneriez vous?
. . .

Brown Wooden Mouse Trap With Cheese Bait on Top

Ce questionnement peut être complexe, long, et « improductif » en apparence, pourtant il est important passer par là !

Franchement je vois trop de personnes passer cette étape en vitesse après la lecture d’un bouquin et le visionnage de 3/4 vidéos en ligne.
Ce qui arrive après ? dans le meilleur des cas un petit coup de fouet avec des changements de surface, dans le pire cela peut entrainer un découragement ou l’apparition de croyances limitantes.

😁 C’est vrai quoi, vous vous imaginez finir une rando sans savoir où trouver le départ du chemin ?

Photography of Volleyball Team on Volleyball Court
Parlez-en, vous n’êtes pas seul.e !

Souvent, lorsque le doute s’installe, la première réaction est de se renfermer, de cogiter en boucle. Mais attention, ce mécanisme peut vite devenir néfaste.

C’est un peu comme laisser une cocotte-minute sur le feu sans libérer la pression : au début, tout semble sous contrôle, mais à un moment donné… ça explose.
Et croyez-moi, les dégâts ne sont pas jolis à voir.

Parlez de ce que vous ressentez !
Vos collègues, vos amis sont peut-être confrontés aux mêmes doutes. Il n’y a aucune honte à dire « Je ne sais plus trop où j’en suis ».
Vous pourriez être positivement surpris.e par les réactions de ceux qui vous entourent.

Je vais toutefois nuancer un peu mon côté Bisounours :
S’ouvrir aux autres c’est bien, mais attention à ce que cela ne se transforme pas en bureau des pleurs et des plaintes.

Il vaut mieux viser des interlocuteurs qui sauront apporter un regard objectif. Sortir de votre zone de confort c’est aussi se confronter à d’autres perspectives. Et prendre le temps à froid de repenser d’en tirer des mise en action.

Votre responsabilité n’est pas dans ce que vous recevez des autres, mais elle réside dans ce que vous choisissez d’en faire.

Si, toutefois, vous vous sentez vraiment bloqué.e, voire dépassé.e par la situation, n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel.
Bah oui, car le regard objectif et les questionnements c’est un peu notre job.

D’ailleurs on me demande souvent si il vaut mieux voire un coach ou un thérapeute dans ces cas. Il n’y a pas de réponse toute faite : en fonction de votre malaise ce sera l’un ou l’autre, ou les deux !

Je pense d’ailleurs écrire prochainement un article sur la dualité coaching / thérapie ! Il y a trop à dire pour se limiter à un paragraphe dans le présent article. 🤔

Conclusion : Célébrez votre chemin et avancez sereinement

Se remettre en question n’est pas un signe de faiblesse, mais bien de croissance personnelle. Célébrez vos réussites, aussi modestes soient-elles, et voyez votre parcours comme un terrain fertile pour vos futures décisions.

En fin de compte, la vie professionnelle (et personnelle) est un voyage à étapes, et chaque virage peut être l’occasion de réajuster le cap. Alors, prenez le temps de vous écouter, de vous entourer des bonnes personnes, et avancez à votre rythme.

Je voulais également ici répondre aux questions que l’on me pose sur les « Bilan de compétences ».
Personnellement je trouve que c’est un outil qu’on balance un peu trop facilement dans les pattes des personnes qui se questionnent.

Pour quelques-uns c’est très adapté (pour peu que l’accompagnant soit bien choisi). C’est un bon outil pour aller creuser là où on est jamais allé, prendre du recul sur des compétences et leur portabilité dans d’autres métiers. Disons que cela a le mérite de creuser des choix reconversion professionnel / requalification en étant financé par le CPF.

Pour d’autres personnes, de mon point de vue, cela peut être une source de perte de temps, d’argent et/ou de motivation.


Ma vision c’est qu’on a très souvent toutes les ressources pour savoir faire les premiers pas vers une meilleure version de soi même . Les outils préformatés de beaucoup d’organismes vendant du bilan de compétences ne sont pas forcément nécessaires, voir sont inadaptés.

La question à vous poser c’est d’où vient le brouillard ?

De zones d’ombres personnelles ? de peurs ? d’un manque de confiance en soi ? de croyances limitantes ?
Ou peut-être de la non-connaissance d’un réel flou des activités qui pourraient vous plaire/correspondre ?

Si vous êtes dans le dernier cas seulement je vous recommande et encourage à vous tourner vers le bilan de compétences. Même si le bilan jouera bien entendu positivement sur la confiance en soi et le dépassement des croyances, ce n’est pas son objet premier.

Dans les autres cas, il serait intéressant, toujours selon moi, de se tourner vers un coach ou un thérapeute. Cet accompagnement peut d’ailleurs se faire en parallèle du bilan de compétences (soit par un.e coach d’une part et un.e pro du bilan d’autre part, soit par un.e coach professionnel.le qualifié.e qui fait aussi des bilans).

Psssit j’ai quelques bons contacts dans ma besace pour les bilans de compétences, je serais ravie de vous les recommander 😁.

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